Développeur : Birthday
Éditeur : Namcot
Date de sortie : 18 novembre 1988
Ce RPG au tour par tour est très semblables aux nombreux clones de Dragon Quest qui sévissaient à l’époque : combats aléatoires, trésors, combats aléatoires, ville, combats aléatoires, donjons, etc. On fait beaucoup de grind pour gagner des niveaux, et tous cela en suivant un scénario assez dirigiste. Mais pourquoi est-il aussi bon, alors ? Eh bien parce que ses quatre protagonistes (un humain qui fait du kung-fu et quatre monstres-bigorneaux qui maîtrisent la magie) sont au début du jeu aux quatre coins de la carte. Ils doivent alors se rejoindre afin d’aller sauver le monde d’un gros blaireau. Non, je ne me moque pas, c’est littéralement un gros blaireau (et c’est également son nom), qui risque de mettre en péril le monde aquatique de nos héros. Une influence certaine pour la future saga Wild Arms…
L’intérêt de ce jeu est son fun omniprésent, l’humour étant la base du script. Rien que le nom du monde, Shelldorado, est un bijou. Pour un jeu Famicom, il coche toutes les cases du divertissement familial réussi. On ne peut lui reprocher que sa difficulté… enfin, non, plutôt ses nombreux combats. Ceux-ci ne sont pas insurmontables, mais ils sont nombreux.
Kaijū Monogatari sera surtout le point de départ d’une saga de RPG absolument géniaux sur Super Famicom et Game Boy. Et rien que pour ça, il vaut le détour !